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Maria Casarès, une des grandes figures de l’histoire du théâtre contemporain

Maria Casarès, née María Victoria Casarès Pérez le 21 novembre 1922 à A Coruña, Galice en Espagne. Elle est décédée le 22 novembre 1996 à Alloue, en France. Pourtant, certaines personnes ne connaissent pas son œuvre.




Maria Casarès est l’une des grandes figures du théâtre français de 1942 à 1996. C’est une actrice et comédienne de cinéma espagnole, naturalisée française.


Elle fait partie des grandes tragédiennes françaises. Maria Casarès a joué dans de nombreux films classiques, dont Les Enfants du paradis, surtout dans les années 1940 et 1950. Voici son histoire.


Une biographie impressionnante


Enfance

Maria Casarès était la fille de Santiago Casares Quiroga. Ce dernier est né à La Corogne en 1884 et est mort à Paris en 1950. Il était avocat de profession, mais littéraire dans l’âme et Premier ministre de la Seconde République espagnole. Sa mère était Gloria Pérez Casarès, qui est morte à Paris en 1946. D’après ses dires, Maria n’était pas une enfant désirée. En revanche, elle avait une demi-sœur, Esther Casarès, née du premier mariage de son père.


Études

Maria Casarès dispose d’un parcours atypique.

En 1931, la famille déménage à Madrid.Maria Casarès a étudié au collège de La Corogne. Elle commence à chanter dans le théâtre de sa nouvelle école.

En 1936, elle étudie au lycée Victor-Duruy, où elle apprend le français. C’est à cette époque qu’elle rencontre l’acteur espagnol Pierre Alcover et sa femme. Ce sont eux qui encouragent Maria à se lancer dans le théâtre. Cependant, à cause de son accent trop prononcé, elle échoue une première fois à intégrer le Conservatoire National de Musique et d’Art Dramatique.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, à force de travail, elle redouble et intègre la prestigieuse institution en jouant Hermione et Eriphile, après avoir suivi le Cours Simon. Cependant, elle échoue aux épreuves du second baccalauréat. Elle a pour professeur Béatrix Dussane et se lie d’amitié avec Alice Sapritch. Elle en sort avec un premier prix de tragédie et un second prix de comédie.

De 1942 à 1944, elle est remarquée par Jean Marchat et Marcel Herrand. Depuis, elle s’est fait remarquer dans Deirdre des douleurs de Synge, Le Voyage de Thésée de Georges Neveux, Solness le bâtisseur d’Henrik, Ibsen et Le Malentendu d’Albert Camus.


Une renommée méritée

Maria Casarès a marqué tout un pan de l’histoire du théâtre contemporain en participant aux grandes étapes de son évolution. Cela, grâce notamment à ses rôles, ses rencontres, son travail d’interprétation, son image, ses visions du théâtre et son caractère.

Florence M.-Forsythe explore le parcours Maria Casarès, une actrice exceptionnellequi a traversé la vie théâtrale des années 1940 au milieu des années 1990. En effet, c’est une femme de rupture pour qui la vie et le théâtre sont intimement liés à travers plusieurs rencontres. De plus, elle est considérée comme l'une des plus grandes tragédiennes françaises de la seconde moitié du XXe siècle.


Une carrière théâtrale et cinématographique riche

Maria Casarès obtient son premier rôle en 1942. Pendant les cinq décennies suivantes, elle a continué à jouer plus de 120 pièces jusqu’à l’année de sa mort. Comptant des œuvres classiques et contemporaines, l’actrice est une véritable icône dans son métier.


En 1946, André Barsacq lui fait jouer la pièce Roméo et Jeannette de Jean Anouilh avec, pour la première fois, Jean Vilar au Théâtre de l’Atelier. Elle est ensuite engagée comme pensionnaire à la Comédie-Française, où elle joue notamment dans des productions de Julien Bertheau, Jean Meyer et Jacques Copeau de 1952 à 1954.

En 1954-1959, elle rejoint le TNP de Jean Vilar et devient ainsi l’une des premières actrices à donner ses lettres de noblesse au Festival d’Avignon.

Sa filmographie est presque entièrement constituée de films français. Certains vont jusqu’à la qualifier de « monstre sacré » pour cela. Il s’agit d’une expression habituellement réservée aux acteurs ayant une notoriété supérieure à la sienne.


Une présence filmographique évidente

Maria Casarès a réussi a joué dans des cinémas, radio plusieurs films reconnus grâce à son talent.

Cinéma

· En 1949 : Guernica

· En 1951 : La Cité des Trésors

· En 1951 : La vie de Jésus

· En 1952 : Cœur d’amour

· En 1953 : La recherche tragique de la perfection : Léonard de Vinci

· En 1954 : Le mystère de la licorne

· En 1954 : Varsovie, encore

· En 1955 : Les Jardins du Seigneur

· En 1957 : L’enfant de Thalassa

· En 1958 : Decoeur et de pierre

· En 1961 : Thamar et Ammon

· En 1961 : Satan mon voisin

· En 1963 : Hieronimus Bosch

· En 1967 : De l’amour et de la pierre

· En 1970 : Les Rencontres de Mérimée

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